William Shakespeare

Le Marchand de Venise

Traduit du hongrois par Ádám Nádasdy

Grande salle
RO
EN
14+
2h 45' avec un entracte (Ière partie : 1h 45', IIe partie : 45')

Antonio
Gábor Viola / Zsolt Bogdán
 
Bassanio
Balázs Bodolai
 
Gratiano
Ervin Szűcs
 
Salerio
Loránd Farkas
 
Solanio
Szabolcs Balla
 
Lorenzo
Péter Árus
 
Shylock
Zsolt Bogdán / Gábor Viola
 
Jessica
Éva Imre
 
Portia
Enikő Györgyjakab / Andrea Vindis
 
Nerissa
Csilla Albert
 
Stephano
Alpár Fogarasi
 
Lancelot Gobbo
Csaba Marosán
 
Gobbo
Attila Orbán
 
Tubal
Róbert Laczkó Vass
 
Le prince du Maroc
Lóránd Váta
 
Le prince d'Aragon
Ferenc Sinkó / Paco Alfonsín
 
Le doge de Venise
Áron Dimény
 
autres rôles
Melinda Kántor , János Platz
 
Les gardes du corps du prince du Maroc
Melinda Kántor , Andrea Vindis / Enikő Györgyjakab

metteur en scène
Gábor Tompa
 
scénographe-costumier
Dragoș Buhagiar
 
conseiller dramaturgique
András Visky
 
assistant du metteur en scène
Botond Nagy , Emőke Veres
 
images vidéo
András Rancz
 
conception des lumières
László Erőss
Gyopár Bocskai
 
Musique live
Loránd Farkas , Szabolcs Balla , Ervin Szűcs
 
conseiller chorégraphique
Enikő Györgyjakab , Paco Alfonsín
 
Technique de la parole
Márta Papp
 
régie plateau
Emőke Veres , Réka Zongor

Date de la création: 28 septembre 2018

Le Marchand de Venise est une comédie de la lutte entre Usure et Amitié, Vengeance et Pardon, Discordance et Harmonie, une lutte qui se dissout sereinement. (...) Conte, comédie sombre, morale ou commedia dell’arte ? La matière brute a été collectée dans l’inconscient de Shakespeare, c’est seulement le maître de la scène qui lie les situations de manière consciente. Cependant, le faiseur est en même temps poète, et la matière première enchantée reflète la plénitude de la vie, même lorsqu’il ne veut qu’on le prenne trop au sérieux.

László Cs. Szabó: Velencei uzsora, belmonti muzsika [Usure à la vénitienne, musique de Belmont]

Le spectacle se déroule dans le monde froid de la technologie moderne où, par opposition, les passions sont énormes. Des passions qui signifient d’abord narcissisme et égoïsme. En même temps, ces personnages sont également les prisonniers de certaines situations.

Ici, personne ne choisit de renoncer à tout ou de déclarer que l’argent ne l’intéresse pas. Tous agissent selon leur propre intérêt, tout est manipulé par un réseau complexe d’intérêts et d’alliances. Bien entendu, chacun des personnages a des émotions fortes, sincères, ils ont leur part du sexe, de l’amour, de l’érotisme. Mais ce ne sont pas les moteurs de leurs décisions. Les personnages ne croient que provisoirement dans la primauté de ces choses. L’égoïsme et l’intérêt propre interviennent dans toute décision qu’ils prennent. Si l’on réfléchit à cette idée, on pourrait créer un théâtre d’une cruauté terrible. Évidemment, avec des éléments propres à la comédie, des situations comiques, mais en substance une course avide, pleine de férocité, à l’« immortalité », à la survivance ou au bonheur.

Gábor Tompa