Henrik Ibsen

Une maison de poupée

Spectacle basé sur la traduction en hongrois de László Kúnos

Salle studio
RO
EN
14+
1h 30' sans entracte

Torvald Helmer
Balázs Bodolai
 
Nora Helmer
Anikó Pethő
 
Kristine Linde
Csilla Albert
 
Nils Krogstad
Lóránd Váta
 
Dr. Rank
Gábor Viola
 
Anne-Marie
Melinda Kántor
 
Kiddo
Zsuzsa Tőtszegi
 
John le courier
János Platz

metteur en scène
Botond Nagy
 
adaptation du texte
Ágnes Kali, Botond Nagy
 
conception visuelle
András Rancz
 
scénographie
Carmencita Brojboiu , András Rancz
 
costumier
Carmencita Brojboiu
 
conseiller dramaturgique
Ágnes Kali
 
musique de scène et conception sonore
Bence Kónya-Ütő
 
conseiller chorégraphique
Kinga Ötvös
 
graphique digitale
Szidónia Szederjesi
 
assistant du metteur en scène
Emőke Veres
 
conception des lumières
Romeo Groza
 
régie plateau
Réka Zongor

Date de la création: 16 mars 2019

Le coma, c'est une situation d'asservissement. C'est l'impuissance. C'est le contraire de la liberté. L'homme est enclin à se fermer dans des mensonges, dans des réalités imaginées, dans des anciens traumas et des molestations répétées. On est enclin à céder à l'état de coma et d'espérer un miracle, sans rien faire. Mais jusque quand peut-on refermer en nous-même cette captivité ? Jusque quand peut-on décorer nos cellules avec des mystifications ? Et qu'est-ce qui se passera si l'on se réveillera de cet état d'inconscience – lorsqu'on aura compris que le miracle qu'on attendait n'est qu'un trou noir grand ouvert, qui se dissout dans des hologrammes et qui nous quitte à jamais ?

Nora se rend compte que le lieu de sa captivité, la maison de poupée devient de plus en plus encombrée. Derrière les murs décorés se cachent des cauchemars catatoniques, répétitifs, qu'elle doit vaincre si elle veut devenir homme et être libre. Cette liberté demande des sacrifices.

Le réveil est douloureux, une sorte d'hypnose avec gouffres. Une tarentelle. Une lutte dans laquelle la cruauté nous surprend sans affiquets. Agamemnon sacrifie Iphigénie pour gagner la guerre – et Nora sacrifie son présent pour gagner es guerres à elle. Aujourd'hui, des femmes exécutent plusieurs années de prison pour avoir revendiqué leurs droits. Nora a exécuté elle aussi sa peine, maintenant elle peut quitter sa maison de poupée.