William Shakespeare

Jules César


Grande salle
RO
EN
12+
2h avec entracte

Jules César
Zsolt Bogdán
 
Marcus Antonius
Miklós Bács
 
Marcus Brutus
Gábor Viola
 
Cassius
Szabolcs Balla
 
Calpurnia
Emőke Kató
 
Portia
Enikő Györgyjakab
 
Le voyant
Csilla Albert
 
Serviteur / Octavius
Balázs Bodolai
 
Decius / Messala
Áron Dimény
 
Casca
Lóránd Váta
 
Lucius
Melinda Kántor
 
Trebonius
Loránd Farkas
 
Metellus
Alpár Fogarasi
 
Ligarius / Cicero / Le poète
Sándor Keresztes
 
Publius / Cinna, le poète
Róbert Laczkó Vass
 
Cinna
Ervin Szűcs
 
Lepidus
János Platz

metteur en scène
Silviu Purcărete
 
conseiller dramaturgique
András Visky
 
scénographe-costumier
Dragoș Buhagiar
 
musique originale
Vasile Șirli
 
assistant du metteur en scène
István Albu
 
assistant du conseiller dramaturgique
Réka Biró
 
images vidéo
Cristian Pascariu
 
corépétiteur
Zoltán Horváth
 
régie plateau
Pál Böjthe, Zsolt Györffy

Date de la création: 09 octobre 2015
Date de la création: 9 Octobre 2016

Durée: 2 heures avec un entracte

Jules César - qui est, vraisemblablement, la plus implacable des tragédies shakespeariennes - nous conquiert non seulement par sa clairvoyance irréprochable, mais aussi par sa surprenante actualité. Brutus et ses collègues républicains se liguent pour comploter contre César, au nom du bien commun. Néanmoins, l'assassinat du dirigeant à tendances dictatoriales n'instaure pas l'ordre mais, au contraire, déclenche l'enfer sur terre : une guerre civile éclate et la ville de Rome sombre dans l'agonie. N'avançons-nous pas dans la même direction, du printemps arabe vers le chaos mondial ?  

András Visky

Des éclairs sillonnaient le ciel et des bruits traversaient la nuit à maints endroits et les oiseaux solitaires étaient descendus dans le forum. Le philosophe Strabon raconte qu’on a vu beaucoup de gens en flammes et que l’esclave d’un militaire a été aperçu jeter une grande flamme hors de la mine, que ceux qui l’avaient vu avaient eu l’impression qu’il brûlait, mais qu'une fois la vision terminée, ils se sont rendu compte que l’homme était en fait sain et sauf ; il raconte aussi qu’il était arrivé à César lui-même de ne plus trouver le cœur de l’animal offert lors d’un sacrifice.
Un clairvoyant avait mis en garde César concernant un grand danger le jour de mars que les Romains appelaient ide. Le jour venu, César est allé au Sénat pour le saluer et il s’est moqué du clairvoyant en lui disant : « Les ides de mars sont là ». Le clairvoyant lui a répondu calmement : « Oui, ils sont là, mais ils n’ont pas encore passé ».

Plutarque: Vies parallèles