blind questions: I see you me neither

Dans le cadre du festival TEMPS D’IMAGES, spectacle de la Compagnie Mouvoir

Grande salle


Date de la création: 09 novembre 2009
Mise en scène : Stephanie Thiersch
Vidéo : Anja Theismann
Danse/creation : Viviana Escalé, Orlando Rodriguez, Juliana Venter, Jens Münchow, Alexandre Castres, Alexandra Naudet
Dramaturgie : Rosi Ulrich
Composition musicale : Joseph Suchy
Opérateur/lumières : Kathy Sebbah, Javier Ruiz Gómez;
Une production de la Compagnie MOUVOIR/Stephanie Thiersch, en co-production avec Tanzhaus nrw dans le cadre du festival TEMPS D’IMAGES; en collaboration avec Freihandelszone – Ensemblenetzwerk de Cologne, 58Filme et DOCK 11; soutenu par PACT Zollverein. Le film a été réalisé dans le cadre de la résidence à la Ferme du Buisson, Scène Nationale de Marne la Vallée
Durée : 85 minutes

Blind questions: I see you me neither est une performance de danse sur le thème de l’amour. Le processus de création de cette performance a été un processus atypique. Par l’utilisation de différents moyens (multi-média, film, interviews avec des experts), naît une grande variété de niveaux de perception. Le traitement multistratifié du thème conduit à une rencontre entre le film et la performance dansée qui se touchent en temps réel ; ils commencent à communiquer, entrent en dialogue, empruntent des thèmes et des images l’un de l’autre, et produisent des nouveaux décors.

Dans le film, un pouvoir étrange, le « mystère de l’amour » attrait les deux protagonistes (Alexandre Castres et Alexandra Naudet) l’un vers l’autre. Quelque chose les fait penduler entre des moments d’une harmonie infinie et des scènes marquées par une absence totale du contrôle.
En contraste avec les protagonistes du film, les personnages aparaissant dans la performance se comportent en ingénieurs. Ils essaient les objets, examinent d’une façon presque maniaque chaque arrangement-test. Ils varient sans cesse les situations, croyant qu’ils s’approcheront davantage à une solution. Quelle est la construction adéquate ? Est-ce le dévouement la seule solution pour trouver la plénitude, pas l’analyse scientifique mais l’expérience intuitive ? La réceptivité envers les sentiments, les pertes, le refus, la solitude et l’abandon du soi, est-elle le moteur qui anime ces personnages ?
Stephanie Thiersch est née en 1970 : Elle a étudié la danse classique à Wiesbaden et les sciences de la culture à Mannheim. En France, elle a découvert les différents styles de la danse contemporaine et a travaillé dans des groupes indépendants. Dans son dernier projet elle s’est orientée vers la vidéo-danse et a suivi un mastère à l’Académie des Arts Média de Cologne. A ce moment-là elle avait déjà fondé la compagnie MOUVOIR (1998), avec laquelle elle a produit des performances, des films et des installations qui ont été présentés ensuite dans toute l’Allemagne ainsi qu’à Paris, Rome, Lisbonne, Helsinki, Singapore, Costa Rica, Jakarta ou en Togo. MOUVOIR, dit Stephanie, « est un appel à un sens de la perception sur plusieurs niveaux qui concentre l’attention sur des corps et des conditions jamais localisées de manière précise, mais qui aspirent à transgresser leurs lieux démarqués ».
Elle a été lauréate du prix pour la vidéo-danse d’Allemagne en 2002 pour le film Georgia et elle a reçu un prix de soutien à la création accordé aux artistes par le ministère de la région de Rhénanie du Nord–Westphalie. En 2005 elle a reçu le prix Cologne Dance Theatre pour la pièce Under Green Ground. Sa pièce Helter Skelter, conçue pour quatre danseurs, a obtenu le prix du Theaterzwang Festival à Dortmund et a été présentée en tournée dans la version helterskelter vol#2. Après beautiful me (2006), elle a ouvert le festival Les Repérages 2007 à Lille avec un solo intitulé living room.