Hanna
Enikő Györgyjakab
Max
Gábor Viola
Mari
Zsolt Bogdán
Voix (Kurt, Klaus, Bert):
Szűcs Ervin,
Váta Loránd,
Marosán CsabaSS officiers (vidéoprojection):
Orbán Attila,
Bogdán Zsolt,
Bodolai Balázs,
Váta Loránd,
Marosán Csaba,
Györffy Zsolt
Johann's Head (vidéoprojection):
Orbán Attila
metteur en scène
Nona Ciobanu
scénographe
Nona Ciobanu, Peter Košir
costumes, son, lumières
Nona Ciobanu
photos, enregistrements vidéo
Matjaž Wenzel
projection vidéo
Peter Košir
assistant du scénographe
Tibor Tenkei
régie plateau
Ágota Tatár
Date de la création: 05 octobre 2014
Un ancien officier nazi et une femme, ancienne détenue dans un camp de concentration, se revoient de manière fortuite 13 ans après la guerre, à Vienne. Leur relation dans le camp a commencé par un viol.
Max et Hanna, les deux protagonistes du spectacle, sont les prisonniers de leur propre sort obscur et de l’histoire. Ils ne peuvent ou peut-être ne veulent pas faire ne fût-ce qu’un pas au-delà des murs de cette prison. Ils ont besoin de revivre et toujours revivre le passé, pour qu’ils purifient, comprennent et punissent l’autre – et eux-mêmes. Lorsqu’ils conviennent de regarder le monde avec les yeux de l’autre, entre eux naît une relation dynamique : ils jouent tantôt le rôle de la victime, tantôt celui de l’oppresseur, des rôles toujours interchangeables.
Je pense que la question de la relation entre oppresseur et victime est toujours d’une étonnante actualité : elle peut surgir au sein de la famille, ainsi que dans la société prise au sens large. Aujourd’hui nous sommes aussi responsables pour la manière dont on constate ces abus, par laquelle souvent on contribue à les maintenir.
Nona Ciobanu