Roi Edouard IV
Miklós Bács
Edouard, Prince de Galles
József Nagy
Richard, duc d'York
Bence Visky / Bence Mányoki
Georges, Duc de Clarence
András Hatházi
Richard, Duc de Gloucester, devenu Richard III:
Zsolt Bogdán
Le fils de Clarence
Bence Mányoki / Melinda Kántor
Henri, Comte de Richmond, devenu Henri VII
András Buzási
Le lord cardinal
Miklós Bács
Évêque d'Ely
Szabolcs Balla
Le Duc de Buckingham
Sándor Keresztes
Sir William Catesby
József Bíró
Lord Rivers, frère de la Reine
Ferenc Sinkó
Marquis de Dorset
Balázs Bodolai
Lord Grey
Róbert Laczkó Vass
Lord Hastings
Attila Orbán
Lord Stanley
Lehel Salat
Première assassin, Sir Richard Ratcliff
Levente Molnár
Deuxième assassin, sir James Tyrell
Ervin Szűcs
Sir Thomas Vaughan
Alpár Fogarasi
Lieutenant de la Tour
Lóránd Farkas
Lord maire de Londres
Ernő Galló
Citoyen
Endre Senkálszky
Reine Elisabeth, femme d'Edouard IV
Imola Kézdi
Marguerite, veuve de Henry VI
Hilda Péter
La duchesse D'York
Réka Csutak
Lady Anne, veuve d'Edouard puis femme de Richard III
Enikő Györgyjakab
Madame Shore
Tünde Skovrán
La fille de Clarence
Anikó Pethő
Fou
Melinda Kántor
metteur en scène
Gábor Tompa
conseiller dramaturgique
András Visky
scénographe-costumier
Carmencita Brojboiu
musique de scène
Vasile Şirli
chorégraphie
Florin Fieroiu
assistant du metteur en scène
István Albu
assistant du metteur en scène et du conseiller dramaturgique
Noémi Vajna
masques
Ilona Varga-Járó
média numérique
Zsolt Tofán
régie plateau
Imola Kerezsy
souffleur
Imola Kerezsy
Gyula, Hongrie (2008)
Sibiu, Roumanie (2009)
Festiva l William Shakespeare, Gdańsk, Pologne (2009)
Budapest, Hongrie (2010)
Daejeon Culture and Arts Centre, Seoul, Corée du Sud (2011)
Date de la création: 19 novembre 2008
« La pièce la plus sanglante de Shakespeare est aussi, paradoxalement, la plus jouée, car pratiquement toutes les générations se sentent contemporaines avec elle. Le cauchemar de la folie du pouvoir semble être une constante de la culture européenne, puisqu’elle est très largement et diversement représentée dans l’histoire du théâtre dans une variété immense, mais probablement jamais d’une manière aussi sombre que dans cette pièce du dramaturge de la Renaissance. Même le happy end de Shakespeare peut être perçu plutoˆt comme la métaphore ironique et écrasante de la perpétuation du pouvoir pour soi-même, un pouvoir mafieux qui modifie seulement les apparences, mais pas du tout les intentions réelles de celui qui, par le hasard de l’histoire, monte sur le troˆne. A l’exception des enfants – eux aussi tués ; bien suˆr –, il n’y a aucun personnage dans cette pièce, fuˆt-il celui qui tue ou celui qui est tué, homme ou femme, noble, prince ou homme commun qui ne soit souillé de sangdans la guerre civile la plus destructrice de l’histoire de l’Angleterre. Toutefois, Richard III est une pièce contemporaine d’un autre point de vue aussi, peut-être moins exploité. Le duc de Gloucester, monté sur le troˆne de l’Angleterre sous le nom de Richard III, et bénéficiant des pouvoir pratiquement illimités, se pose la question de la possibilité de vaincre la mort par la provocation des limites du moral, du
métaphysique, autrement dit : de l’humain. Le spectacle du Théâtre Hongrois met en valeur justement cet aspect, lorsqu’il poursuit de près Richard l’homme, qui aspire à dépasser sa condition de simple être humain. Est-il donc possible de vaincre la mort par l’identification totale avec elle ? – c’est la question posée par
Richard, qui devient de cette manière l’acteur de sa propre vie, tandis que l’histoire, ce musée de l’horreur, devient le théâtre d’une expérience inédite. »
(András Visky)