Torvald Helmer
Balázs Bodolai
Nora Helmer
Anikó Pethő
Kristine Linde
Csilla Albert
Nils Krogstad
Lóránd Váta
Dr. Rank
Gábor Viola
Anne-Marie
Melinda Kántor
Kiddo
Zsuzsa Tőtszegi
John le courier
János Platz
metteur en scène
Botond Nagy
adaptation du texte
Ágnes Kali, Botond Nagy
conception visuelle
András Rancz
scénographie
Carmencita Brojboiu , András Rancz
costumier
Carmencita Brojboiu
conseiller dramaturgique
Ágnes Kali
musique de scène et conception sonore
Bence Kónya-Ütő
conseiller chorégraphique
Kinga Ötvös
graphique digitale
Szidónia Szederjesi
assistant du metteur en scène
Emőke Veres
conception des lumières
Romeo Groza
régie plateau
Réka Zongor
Date de la création: 16 mars 2019
Le coma, c'est une situation d'asservissement. C'est l'impuissance. C'est le contraire de la liberté. L'homme est enclin à se fermer dans des mensonges, dans des réalités imaginées, dans des anciens traumas et des molestations répétées. On est enclin à céder à l'état de coma et d'espérer un miracle, sans rien faire. Mais jusque quand peut-on refermer en nous-même cette captivité ? Jusque quand peut-on décorer nos cellules avec des mystifications ? Et qu'est-ce qui se passera si l'on se réveillera de cet état d'inconscience – lorsqu'on aura compris que le miracle qu'on attendait n'est qu'un trou noir grand ouvert, qui se dissout dans des hologrammes et qui nous quitte à jamais ?
Nora se rend compte que le lieu de sa captivité, la maison de poupée devient de plus en plus encombrée. Derrière les murs décorés se cachent des cauchemars catatoniques, répétitifs, qu'elle doit vaincre si elle veut devenir homme et être libre. Cette liberté demande des sacrifices.
Le réveil est douloureux, une sorte d'hypnose avec gouffres. Une tarentelle. Une lutte dans laquelle la cruauté nous surprend sans affiquets. Agamemnon sacrifie Iphigénie pour gagner la guerre – et Nora sacrifie son présent pour gagner es guerres à elle. Aujourd'hui, des femmes exécutent plusieurs années de prison pour avoir revendiqué leurs droits. Nora a exécuté elle aussi sa peine, maintenant elle peut quitter sa maison de poupée.