Flonda Virgil
Miklós Bács, Zsolt Bogdán, József Bíró, Áron Dimény, Levente Molnár, Jacques Bourgaux, Marie Cayrol, Florin Coşuleţ, Diana Fufezan, Enikő Györgyjakab, Cătălin Patru, Ofelia Popii, Laurent Schuh, Cristian Stanca, Cristina Flutur, Adrian Matioc
metteur en scène
Silviu Purcărete
scénographe
Helmut Stürmer
costumier
Helmut Stürmer
musique originale
Vasile Şirli
Les musiciens
Anca Stranici, Laura Călina
assistant du metteur en scène
Cristian Stanca
régie plateau
Levente Borsos
Bucarest (2003)
Sibiu, Roumanie (2003)
Budapest, Hongrie (2003)
Festival Coup de chauffe, Cognac (2004)
Bayonne, Seyne-Sur-Mer, Chatillon (2004)
Ponti 04, festival de l’Union des Théâtres de l’Europe, Porto, Portugal (2004)
Festival de l’Union des Théâtres de l’Europe, Rome, Italie (2005)
10ème Festival de théâtre latino-américain, Bogotá, Colombie (2006)
Festival international de théâtre de Naples, Italie (2008)
Festival international de théâtre Ex Ponto, Ljubljana, Slovénie (2008)
Festival international de théâtre Black Sea, Trabzon, Turquie (2009)
Youth Open Festival, Skopje, Macédoine du Nord (2009)
2003 – Nomination pour le prix du meilleur spectacle du Gala de l’UNITER (Union des théâtres de Roumanie)
2008 – Prix du meilleur spectacle, Festival international de théâtre Ex Ponto, Ljubljana, Slovénie
2009 – Grand prix du festival, Youth Open Festival, Skopje, Macédoine du Nord
Date de la création: 28 mai 2003
Le spectacle La Cousine de Pantagruel (Hommage à Rabelais),
grande co-production du Théâtre Hongrois de Cluj, du Théâtre Radu Stanca de Sibiu et de la Compagnie Silviu Purcătete de Lyon, a été joué à deux reprises au grand festival annuel de l'Union des Théâtres d'Europe (Porto en 2004, Rome en 2005).
L'« improvisation gastronomique » spéciale de Silviu Purcărete a été nominé par l'Union Théâtrale de Roumanie (UNITER) pour le prix du Meilleur spectacle de l'année 2003.
La production a été présentée en première en 2003, au Festival International de Théâtre de Sibiu, ensuite à Bucarest, à Craiova et à Timisoara. Début septembre 2004, il a été joué à Cognac, puis en novembre, il a tourné en France pendant un mois : il a été présenté au public de la Scène Nationale de Bayonne, au Théâtre Europe de La Seyne-sur-mer, puis à Châtillon.
Les photographies sont les œuvres de
Lehel Makara (de 1 à 12) et de
Pierre Borasci (13-24).
Silviu Purcărete, metteur en scène vivant actuellement en France, s'est inspiré de l'œuvre pleine d'humour et de contradictions de François Rabelais : Gargantua et Pantagruel. Le processus de création partagé avec les comédiens a donné comme résultat une production unitaire composée de plusieurs essais de jeu effectués en commun.
Ce spectacle basé en premier lieu sur la chorégraphie et la musique est compréhensible pour tout le monde, sans barrières linguistiques, puisque, parmi les signes théâtraux, ce sont les gestes, le corps et l'image, ainsi que les objets et les accessoires qui reçoivent un accent dominant.
Nous pouvons apprécier dans ce spectacle, à côté des comédiens de Cluj, Sibiu et Râmnicu-Vâlcea, le travail de plusieurs acteurs venant de France et de Hongrie.
Confession du metteur en scène
J'ai voulu mettre en scène ce spectacle il y a dix ans déjà, mais j'y ai renoncé, car le projet s'est avéré trop audacieux et difficile à réaliser. La vérité est que l'on ne lit pas vraiment Rabelais, qu'il y a très peu de gens qui ont ouvert livre pour le lire du début à la fin, on en connaît au maximum des fragments. Je dois avouer que lorsque j'ai décidé de le mettre en scène, je ne l'avais pas lu non plus d'un bout à l'autre.
Ce roman est en vérité un matériel très anti-théâtre, il ne peut être adapté à la scène qu'au prix de grandes pertes, des pertes essentielles. Il m'a fallu l'aborder d'une manière très radicale : le spectacle s'inspire de l'univers du roman de Rabelais, mais il essaie plus que de le recréer. Je ne peux dire même pas qu'il s'agit de mon propre attitude, car il est né d'un procès de création partagé par les comédiens, étant le résultat de plusieurs essais de jeu effectués en commun. Pour ces essais nous avons pris comme base des motifs et des thèmes du roman de Rabelais, et le titre est né du désespoir où j'ai été mené par les questions du genre « De quoi s'agit-il dans la pièce ? ». Non, il ne s'agit pas de Gargantua et de Pantagruel, ni même de Pantagruel seulement, mais de quelqu'un d'autre, d'un autre membre de la famille, d'une cousine, une belle-sœur peut-être.
Silviu PURCĂRETE
Date de la première : 28 mai 2003.