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La veuve Karnyó et les deux farfelus de Csokonai a été écrite afin d’être jouée par des élèves. L’histoire est étrange. Une approche réaliste de celle-ci nous terrifierait. On y trouve une vieille dame à laquelle deux gars ne font la cour qu'en raison de sa maigre fortune. Son enfant est retardé. Son mari est parti à la guerre; tout le monde le croit mort, mais il en revient. La vieille dame tente de se suicider, mais elle n'y parvient pas. Il y a là quelque chose de Mutter Courage. Le genre de la pièce de théâtre a été catalogué de jeu féérique par Csokonai précisément parce qu’au XVIIIe siècle il n’y avait pas de mot plus approprié pour nommer l’absurde.
 
Attila Keresztes