---

La nouvelle première du Théâtre Śląski peut être classée sans hésitation parmi les meilleures pièces de théâtre mises ces dernières années. Le décor et les costumes audacieux, le jeu splendide, le mouvement formidable remplissent ce spectacle de trois heures dans des proportions idéales. (...)
Keresztes commence son „Yvonne” à l’envers, par la fin. Dès le début, la cour porte le deuil, et l’expression gaie “quel brillant coucher de soleil” qui est la première réplique du spectacle, est dite avec effroi. (Il est impossible d'ignorer la lumière sanglante à l’horizon) Dans le monde de Keresztes il n’y a pas d’espoir. Le metteur en scène, comme Truman Capote, reconstruit le crime de sang-froid. Il nous montre que la décision du meurtre est née bien avant qu’Yvonne vienne à la cour. Keresztes ne demande pas si l’homme peut être mauvais ou pas, il regarde comment il devient mauvais.

(Aleksandra Czapla, Gazeta Wyborcza)

L’idée du spectacle est née dans le cadre du stage de Tadeusz Bradecki au Festival de l’Union des Théâtres de l’Europe (UTE) en 2008. Le spectacle du Théâtre Slaski a obtenu le support officiel de l ‘UTE au congrès de Palermo en 2009.