William Shakespeare

Les Joyeuses Commères de Windsor


Grande salle

Sir John Falstaff
Ervin Szűcs
 
Fenton
Tünde Skovrán
 
Shallow, juge de paix de campagne
Áron Dimény
 
Slender, neveu de Shallow
Balázs Bodolai
 
Sir Hugh Evans, curé gallois
András Hatházi
 
Le Docteur Caius, médecin français
Ernő Galló
 
Gué
Attila Orbán
 
Page
Zsolt Bogdán
 
Pistolet
András Buzási
 
Nym
Alpár Fogarasi
 
L’Hôte de la Jarretière
Ferenc Sinkó
 
Robin, page de Falstaff
Szabolcs Balla
 
Simple, valet de Slender
Edina M. Fodor
 
Rugby, valet de Caius
Melinda Kántor
 
Mistress Gué
Andrea Vindis
 
Mistress Page
Andrea Kali
 
Mistress Anne Page, sa fille
Enikő Györgyjakab
 
Mistress Quickly
József Bíró

metteur en scène
Attila Keresztes
 
conseiller dramaturgique
Ottó A. Bodó
 
scénographe-costumier
Bianca Imelda Jeremias
 
chorégraphie
Ferenc Sinkó
 
maître d’armes
Péter Habala
 
régie plateau
Imola Kerezsy
 
souffleur
Imola Kerezsy

Date de la création: 11 mai 2007

Selon la légende, Shakespeare a écrit Les joyeuses commères de Windsor à la requête de la reine Elisabeth Ière, qui souhaitait voir Falstaff, le personnage de la pièce Henri IV aussi dans le rôle d’un amoureux. Mais ce Falstaff ne peut guère être appelé un jeune premier : il veut tuer deux mouches d'un coup, séduire deux femmes en même temps, et à travers elles, saigner leurs maris de leur argent. Les commères se vantent des lettres reçues du chevalier et les serviteurs virés de Falstaff dévoilent ses projets aux époux, c'est ainsi qu'il deviendra, finalement, le cible de la vengeance des victimes choisies par lui-même.
Depuis l'âge de Shakespeare, l'échelle des valeurs s'est mise quasiment à l'envers. Les mœurs du monde bourgeois de nos jours se sont dénaturées : la pureté, l'intégrité morale et l'amour ne représentent plus des valeurs, tout est manipulé par les illusions, l'argent et la sexualité. Celui qui ne s'accomode pas à ces règles, peut devenir victime. Même si l'acte de Falstaff, par rapport aux infamies quotidiennes d'aujourd'hui, n'est qu'un tour insignifiant, il est vite démasqué, et la société l'humilie, le punit sans pitié, elle écrase réellement le chevalier qui ne comprend plus rien à ce qui se passe.
Le spectacle essaie de développer ce côté dramatique, tout en gardant le caractère comique de la pièce.