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L'amour céleste et le mariage du personnage principal de Vendredi long finit par le divorce. Le personnage, portant le nom mystérieux B., n'est pas capable de gérer les événements de sont passé récent, ni la détention qu'il a vécue pratiquement à l'âge d'enfant, ni sa survivance miraculeuse. Les traumas de son enfance, des années d'école, de la déportation se mettent tout le temps entre lui et sa bien-aimée, comme un mur infranchissable. L'épouse désire avoir un enfant, l'époux s'y oppose ; l'époux traîne partout son passé impossible à clore, tandis que sa femme souhaite déployer leur vie commune, tout en se libérant de l'histoire qui pèse sur eux. On ne peut pas comprendre comment la vie peut continuer après les expériences de la guerre mondiale qui ont secoué les bases de la culture européenne ; on ne peut pas comprendre que le bonheur n'est pas partageable.
Vendredi long dénoue le drame des anonymes souffrants et désireux de bonheur par des moyens poétiques, dans l'espoir non dissimulé du catharsis que l'on peut vivre ensemble dans l'espace de la scène.