Adaptation d'après Shlomo Anski

Feu blanc, feu noir (Dybbuk)


Spectacle studio sur la grande scène
RO
2 heures

Le mechoula'h
Miklós Bács
 
Hannan
Áron Dimény
 
Léa
Imola Kézdi
 
Reb Sender, père de Léa
Attila Orbán
 
Fradde
Réka Csutak
 
Reb Azriel, rabbin de Miropol
József Bíró
 
Mikhaël, aide d'Azriel
Levente Molnár
 
Reb Chimchon, chef rabbin de Miropol
Zsolt Bogdán
 
Henekh, ami de Hannan
Róbert Laczkó Vass
 
Gittel, amie de Léa
Melinda Kántor
 
Bassia, amie de Léa
Edina M. Fodor
 
Premier batlen
Ernő Galló
 
Deuxième batlen
Levente Molnár
 
Troisième batlen
András Buzási
 
Manassé, fiancé de Léa
Ferenc Sinkó
 
Nahman, père de Manassé
Lehel Salat
 
Mère de Manassé
Andrea Kali
Attila Nagy
László Szekrényes
Alpár Fogarasi

metteur en scène
David Zinder
 
conseiller dramaturgique
Kinga Kelemen
 
scénographe
Miriam Guretzky
 
costumier
Miriam Guretzky
 
musique originale
Zsolt Lászlóffy
 
chorégraphie
Yael Cramsky
 
masques
Attila Venczel
 
assistant du chorégraphe
Kinereth Kisch
 
régie plateau
Yvonne Nagy
 
souffleur
Zsófia Bálint

Date de la création: 17 mai 2002
 
  Prix remportés :
Production nominée par l'Union Théâtrale de Roumanie (UNITER) pour le Prix du Meilleur Spectacle de l'année 2002
IMOLA KÉZDI a remporté le Prix de de l'UNITER pour la Meilleure comédienne (2002)
 
 

 

Le mot dybbuk vient du verbe hébreu « ledavek », signifiant « se cramponner », « s'attacher » à quelque chose. Selon la croyance populaire juive, le dybbuk est un âme inquiet ou un esprit mauvais qui envahit le corps d'un homme vivant, attaque l'âme de celui-ci, jusqu'à ce que l'homme possédé est amené dans la folie par la lutte des deux esprits. Les tsaddiks, les chefs spirituels des Juifs ont été capables d'exorciser le dybbuk à l'aide de la science de la kabbala, sans qu'ils mettent en danger l'homme qui vit avec.
Le drame d'Anski a lieu dans l'Europe d'Est de la fin du 19-ème siècle. C'est une histoire tragique de deux amoureux faits l'un pour l'autre : Chanan, le jeune homme absorbé par ses études et la kabbala, et Léa, la fille qui lui a été promise. Quand le père de la jeune fille rompt sa promesse, et marie Léa avec un autre, Chanan meurt. Son âme ne trouve pas de repos et s'installe dans le corps de Léa, pour qu'il soit unie à sa bien-aimée même après la mort. Le rabbin Asriel essaie d'exorciser le dybbuk de la fille tourmentée, afin qu'elle puisse être conduite à l'autel par son fiancé, que son père a désigné pour elle. Léa doit choisir entre le mariage qui lui est imposé dans ce bas monde, et l'union dans l'au-delà avec l'âme de son amoureux mort.
Date de la première : 17 mai 2002.
Durée du spectacle : 2 heures