Georg Büchner

La mort de Danton


Spectacle studio sur la grande scène

Georges Danton
András Hatházi
 
Camille Desmoulins
Áron Dimény
 
Hérault-Séchelles
Ferenc Sinkó
 
Lacroix
József Bíró
 
Philippeau
Attila Orbán
 
Paris, un ami de Danton
Róbert Laczkó Vass
 
Julie
Imola Kézdi
 
Lucile
Enikő Györgyjakab
 
Robespierre
Miklós Bács
 
Saint-Just
Ernő Galló
 
Barére
András Buzási
 
Collot D'Herbois
Balázs Bodolai
 
Billaud-Varennes
Lehel Salat
 
Hermann, Président du tribunal révolutionnaire
Levente Molnár
 
1ère citoyenne
Lóránd Farkas
 
2ème citoyenne
Szabolcs Balla
 
3ème citoyenne
Ervin Szűcs
 
1ère jacobin
Alpár Fogarasi
 
2ème jacobin
Csongor Köllő
 
Newsboy
Tibor Molnár

Femmes révolutionnaires, Érinyes :
Csilla Albert, Réka Csutak, Andrea Kali, Melinda Kántor, Anikó Pethő, Csilla Varga, Andrea Vindis


metteur en scène
Mihai Măniuţiu
 
conseiller dramaturgique
András Visky
 
scénographe
Tibor Tenkei
 
costumier
Carmencita Brojboiu
 
assistant du metteur en scène
István Albu
 
effets spéciaux
Levente Borsos
 
régie plateau
Yvonne Nagy
 
souffleur
Imola Kerezsy

Date de la création: 23 mai 2009

«Je ne connais aucun texte (à part ceux de Shakespeare et de Beckett) qui émane avec une telle intensité la volupté de la catastrophe. J'ai également l'impression que la première caractéristique de cette pièce est sa clarté abyssale. C'est tellement transparent !... et le néant – presque palpable –, d'un coup, grâce à cette transparence – si proche de nous ! L'histoire, dans La mort de Danton, est tumulte, bruit, colère. Elle est le chaos. Et le chaos, ici, possède la logique de la démence assumée et conséquente. Mais est-il vraiment possible que cela existe ? C'est-à-dire est-il possible que la démence soit assumée et conséquente ? La réponse de Büchner ne laisse pas de doute : oui, c'est tout à fait possible, surtout au moment où l'histoire met la masque saturnienne de la Révolution et, par conséquent, l'aberration criminelle, l'onirique répulsif et l'hallucinatoire morbide deviennent des principes dominants... des principes, pas de la vie, mais de la vie-pour-la-mort, de la vie dédiée exclusivement au délire thanatique et à l'anéantissement. La mort de Danton est une pièce excessive – pour des acteurs excessifs... pour un public désireux de subir les vertiges de l'excès» 
Mihai Măniuţiu